sexta-feira, 30 de setembro de 2011
sábado, 24 de setembro de 2011
Je m’voyais déjà
A dix huit ans j’ai quitte ma province
Bien décide a empoigne la vie
Le coeur léger et le bagage mince
J’étais certain de conquérir Paris
Chez le tailleur le plus chic j’ai fait faire
Ce complet bleu qu’était du dernier cri
Les photos, les chansons et les orchestrations
Ont eu raison de mes économies
Je me voyais déjà en haut de l’affiche
En dix fois plus gros que n’importe qui mon nom s’étalait
Je me voyais déjà adule et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient
J’étais le plus grand des grands fantaisistes
Faisant un succès si grand que les gens m’acclamaient debout
Je me voyais déjà cherchant dans ma liste
Celle qui le soir pourrait par faveur se pendre a mon cou
Mes traits ont vieilli sous mon maquillage
Mais la voix est la, le geste est précis et j’ai du ressort
Mon coeur s’est aigri un peu, en prenant de l’âge
Mais j’ai des idées, je connais mon métier et j’y crois encore
Rien que sous mes pieds, de sentir la scène
De voir devant moi un public assis, j’ai le coeur battant
On m’a pas aide, je n’ai pas eu de veine
Mais au fond de moi, je suis sur au moins que j’ai du talent
Mon complet bleu, il y a trente ans que je le porte
Et mes chansons ne font rire que moi
Je cours le cachet, je fais du porte a porte
Pour subsister, je fais n’importe quoi
Je n’ai connu que des succès faciles
Des trains de nuit et des filles a soldats
Les minables cachets, les valises a porter
Les petits meubles et les maigres repas
Je me voyais déjà en photographie
Au bras d’une star, l’hiver dans la neige, l’été au soleil
Je me voyais déjà racontant ma vie
L’air desabuse a des débutants friands de conseils
J’ouvrais calmement les soirs de première
Mille télégrammes de ce tout paris qui nous fait si peur
Et mourant de trac devant ce parterre
Entrer sur la scène sous les ovations et les projecteurs
J’ai tout essaye pourtant pour sortir du nombre
J’ai chante l’amour, j’ai fait du comique et de la fantaisie
Si tout a rate pour moi, si je suis dans l’ombre
Ce n’est pas de ma faute, mais celle du public qui n’a rien compris
On ne m’a jamais accorde ma chance
D’autres ont réussi avec peu de voix et beaucoup d’argent
Moi j’étais trop pur ou trop en avance
Mais un jour viendra je leur montrerai que j’ai du talent!
Charles Aznavour
Bien décide a empoigne la vie
Le coeur léger et le bagage mince
J’étais certain de conquérir Paris
Chez le tailleur le plus chic j’ai fait faire
Ce complet bleu qu’était du dernier cri
Les photos, les chansons et les orchestrations
Ont eu raison de mes économies
Je me voyais déjà en haut de l’affiche
En dix fois plus gros que n’importe qui mon nom s’étalait
Je me voyais déjà adule et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient
J’étais le plus grand des grands fantaisistes
Faisant un succès si grand que les gens m’acclamaient debout
Je me voyais déjà cherchant dans ma liste
Celle qui le soir pourrait par faveur se pendre a mon cou
Mes traits ont vieilli sous mon maquillage
Mais la voix est la, le geste est précis et j’ai du ressort
Mon coeur s’est aigri un peu, en prenant de l’âge
Mais j’ai des idées, je connais mon métier et j’y crois encore
Rien que sous mes pieds, de sentir la scène
De voir devant moi un public assis, j’ai le coeur battant
On m’a pas aide, je n’ai pas eu de veine
Mais au fond de moi, je suis sur au moins que j’ai du talent
Mon complet bleu, il y a trente ans que je le porte
Et mes chansons ne font rire que moi
Je cours le cachet, je fais du porte a porte
Pour subsister, je fais n’importe quoi
Je n’ai connu que des succès faciles
Des trains de nuit et des filles a soldats
Les minables cachets, les valises a porter
Les petits meubles et les maigres repas
Je me voyais déjà en photographie
Au bras d’une star, l’hiver dans la neige, l’été au soleil
Je me voyais déjà racontant ma vie
L’air desabuse a des débutants friands de conseils
J’ouvrais calmement les soirs de première
Mille télégrammes de ce tout paris qui nous fait si peur
Et mourant de trac devant ce parterre
Entrer sur la scène sous les ovations et les projecteurs
J’ai tout essaye pourtant pour sortir du nombre
J’ai chante l’amour, j’ai fait du comique et de la fantaisie
Si tout a rate pour moi, si je suis dans l’ombre
Ce n’est pas de ma faute, mais celle du public qui n’a rien compris
On ne m’a jamais accorde ma chance
D’autres ont réussi avec peu de voix et beaucoup d’argent
Moi j’étais trop pur ou trop en avance
Mais un jour viendra je leur montrerai que j’ai du talent!
Charles Aznavour
The ballad of the lonely masturbator
The end of the affair is always death.
She’s my workshop. Slippery eye,
out of the tribe of myself my breath
finds you gone. I horrify
those who stand by. I am fed.
At night, alone, I marry the bed.
Finger to finger, now she’s mine.
She’s not too far. She’s my encounter.
I beat her like a bell. I recline
in the bower where you used to mount her.
You borrowed me on the flowered spread.
At night, alone, I marry the bed.
Take for instance this night, my love,
that every single couple puts together
with a joint overturning, beneath, above,
the abundant two on sponge and feather,
kneeling and pushing, head to head.
At night alone, I marry the bed.
I break out of my body this way,
an annoying miracle. Could I
put the dream market on display?
I am spread out. I crucify.
My little plum is what you said.
At night, alone, I marry the bed.
Then my black-eyed rival came.
The lady of water, rising on the beach,
a piano at her fingertips, shame
on her lips and a flute’s speech.
And I was the knock-kneed broom instead.
At night, alone, I marry the bed.
She took you the way a woman takes
a bargain dress off the rack
and I broke the way a stone breaks.
I give back your books and fishing tack.
Today’s paper says that you are wed.
At night, alone, I marry the bed.
The boys and girls are one tonight.
They unbutton blouses. They unzip flies.
They take off shoes. They turn off the light.
The glimmering creatures are full of lies.
They are eating each other. They are overfed.
At night, alone, I marry the bed.
BALADA DA MASTURBADORA SOLITÁRIA
O final de um caso é sempre a morte.
Ela é a minha oficina. Olho escorregadio,
fora da tribo de mim mesma o meu fôlego
encontra-te ausente. Escandalizo
os que estão presentes. Estou saciada.
De noite, só, caso-me com a cama.
Dedo a dedo, agora é minha.
Ela não está demasiado longe. Ela é o meu encontro.
Toco-a como um sino. Reclino-me
no caramanchão onde costumavas montá-la.
Possuíste-me na colcha florida.
À noite, só, caso-me com a cama.
Toma por exemplo esta noite, meu amor,
em que cada casal mistura
com uma reviravolta conjunta, para baixo, para cima,
o dois abundante sobre esponja e pena,
ajoelhando-se e empurrando, cabeça contra cabeça.
De noite, só, caso-me com a cama.
Desta forma escapo do meu corpo,
um milagre irritante. Podia eu
colocar o mercado dos sonhos em exibição?
Espalho-me. Crucifico.
Minha pequena ameixa, dizias tu.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Então chegou a minha rival de olhos escuros.
A dama de água, erguendo-se na praia,
um piano nas pontas dos dedos, vergonha
nos seus lábios e uma voz de flauta.
Entretanto, passei a ser a vassoura usada.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Ela agarrou-te como uma mulher agarra
um vestido de saldo de uma estante
e eu parti da mesma forma que uma pedra parte.
Devolvo-te os teus livros e a tua cana de pesca.
No jornal de hoje dizem que és casado.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Rapazes e raparigas são um esta noite.
Desabotoam blusas. Abrem fechos.
Descalçam sapatos. Apagam a luz.
As criaturas bruxuleantes estão cheias de mentiras.
Comem-se uns aos outros. Estão repletos.
Á noite, só, caso-me com a cama
Anne Sexton.
She’s my workshop. Slippery eye,
out of the tribe of myself my breath
finds you gone. I horrify
those who stand by. I am fed.
At night, alone, I marry the bed.
Finger to finger, now she’s mine.
She’s not too far. She’s my encounter.
I beat her like a bell. I recline
in the bower where you used to mount her.
You borrowed me on the flowered spread.
At night, alone, I marry the bed.
Take for instance this night, my love,
that every single couple puts together
with a joint overturning, beneath, above,
the abundant two on sponge and feather,
kneeling and pushing, head to head.
At night alone, I marry the bed.
I break out of my body this way,
an annoying miracle. Could I
put the dream market on display?
I am spread out. I crucify.
My little plum is what you said.
At night, alone, I marry the bed.
Then my black-eyed rival came.
The lady of water, rising on the beach,
a piano at her fingertips, shame
on her lips and a flute’s speech.
And I was the knock-kneed broom instead.
At night, alone, I marry the bed.
She took you the way a woman takes
a bargain dress off the rack
and I broke the way a stone breaks.
I give back your books and fishing tack.
Today’s paper says that you are wed.
At night, alone, I marry the bed.
The boys and girls are one tonight.
They unbutton blouses. They unzip flies.
They take off shoes. They turn off the light.
The glimmering creatures are full of lies.
They are eating each other. They are overfed.
At night, alone, I marry the bed.
BALADA DA MASTURBADORA SOLITÁRIA
O final de um caso é sempre a morte.
Ela é a minha oficina. Olho escorregadio,
fora da tribo de mim mesma o meu fôlego
encontra-te ausente. Escandalizo
os que estão presentes. Estou saciada.
De noite, só, caso-me com a cama.
Dedo a dedo, agora é minha.
Ela não está demasiado longe. Ela é o meu encontro.
Toco-a como um sino. Reclino-me
no caramanchão onde costumavas montá-la.
Possuíste-me na colcha florida.
À noite, só, caso-me com a cama.
Toma por exemplo esta noite, meu amor,
em que cada casal mistura
com uma reviravolta conjunta, para baixo, para cima,
o dois abundante sobre esponja e pena,
ajoelhando-se e empurrando, cabeça contra cabeça.
De noite, só, caso-me com a cama.
Desta forma escapo do meu corpo,
um milagre irritante. Podia eu
colocar o mercado dos sonhos em exibição?
Espalho-me. Crucifico.
Minha pequena ameixa, dizias tu.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Então chegou a minha rival de olhos escuros.
A dama de água, erguendo-se na praia,
um piano nas pontas dos dedos, vergonha
nos seus lábios e uma voz de flauta.
Entretanto, passei a ser a vassoura usada.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Ela agarrou-te como uma mulher agarra
um vestido de saldo de uma estante
e eu parti da mesma forma que uma pedra parte.
Devolvo-te os teus livros e a tua cana de pesca.
No jornal de hoje dizem que és casado.
Á noite, só, caso-me com a cama.
Rapazes e raparigas são um esta noite.
Desabotoam blusas. Abrem fechos.
Descalçam sapatos. Apagam a luz.
As criaturas bruxuleantes estão cheias de mentiras.
Comem-se uns aos outros. Estão repletos.
Á noite, só, caso-me com a cama
Anne Sexton.
Quando o homem entra na mulher
Quando o homem
entra na mulher,
como a rebentação
batendo na costa,
uma e outra vez,
e a mulher abre a boca de prazer
e os seus dentes brilham
como o alfabeto,
Logos aparece ordenhando uma estrela,
e o homem
dentro da mulher
ata um nó,
de modo que nunca mais
possam voltar a separar-se
e a mulher
trepa a uma flor
e engole o seu pecíolo
e Logos aparece
e solta os seus rios.
Este homem,
esta mulher
com o seu duplo desejo
tentaram atravessar
a cortina de Deus
e conseguiram-no por um instante,
embora Deus
na Sua perversidade
desate o nó.
WHEN MAN ENTERS WOMAN
When man
enters woman,
like the surf biting the shore,
again and again,
and the woman opens her mouth in pleasure
and her teeth gleam
like the alphabet,
Logos appears milking a star,
and the man
inside of woman
ties a knot
so that they will
never again be separate
and the woman
climbs into a flower
and swallows its stem
and Logos appears
and unleashed their rivers.
This man,
this woman
with their double hunger,
have tried to reach through
the curtain of God
and briefly they have,
though God
in His perversity
unties the knot.
Anne Sexton
entra na mulher,
como a rebentação
batendo na costa,
uma e outra vez,
e a mulher abre a boca de prazer
e os seus dentes brilham
como o alfabeto,
Logos aparece ordenhando uma estrela,
e o homem
dentro da mulher
ata um nó,
de modo que nunca mais
possam voltar a separar-se
e a mulher
trepa a uma flor
e engole o seu pecíolo
e Logos aparece
e solta os seus rios.
Este homem,
esta mulher
com o seu duplo desejo
tentaram atravessar
a cortina de Deus
e conseguiram-no por um instante,
embora Deus
na Sua perversidade
desate o nó.
WHEN MAN ENTERS WOMAN
When man
enters woman,
like the surf biting the shore,
again and again,
and the woman opens her mouth in pleasure
and her teeth gleam
like the alphabet,
Logos appears milking a star,
and the man
inside of woman
ties a knot
so that they will
never again be separate
and the woman
climbs into a flower
and swallows its stem
and Logos appears
and unleashed their rivers.
This man,
this woman
with their double hunger,
have tried to reach through
the curtain of God
and briefly they have,
though God
in His perversity
unties the knot.
Anne Sexton
Em missão, de Dacar a Bissau
O avião-táxi me apeia em Bissau,
vindo de ambíguo mar-areia.
Apeio;já nado o ar Recife;
súbito, a gota de uma igreja !
Igreja mais extraordinária:
do fio insosso das modernas,
rente à avenida, salva-a porém
a praça que a espaldas dela.
Ali reencontrei a alma úmida
das casas de porta e janela,
de um tijolo amadurecido
a sombra -poço de mangueiras.
João Cabral de Mello Neto
in:O artista inconfessável, Rio de Janeiro, Objetiva,2007.
vindo de ambíguo mar-areia.
Apeio;já nado o ar Recife;
súbito, a gota de uma igreja !
Igreja mais extraordinária:
do fio insosso das modernas,
rente à avenida, salva-a porém
a praça que a espaldas dela.
Ali reencontrei a alma úmida
das casas de porta e janela,
de um tijolo amadurecido
a sombra -poço de mangueiras.
João Cabral de Mello Neto
in:O artista inconfessável, Rio de Janeiro, Objetiva,2007.
quarta-feira, 21 de setembro de 2011
Cadê
Nossa !Que escuro!
Cadê a luz ?
Dedo apagou.
Cadê o dedo ?
Entrou no nariz.
Cadê o nariz?
Dando um espirro.
Cadê o espirro?
Ficou no lenço.
Cadê o lenço?
Dentro do bolso.
Cadê o bolso?
José Paulo Paes
in: Lê com crê. Editora Ática. São Paulo. 2008
Cadê a luz ?
Dedo apagou.
Cadê o dedo ?
Entrou no nariz.
Cadê o nariz?
Dando um espirro.
Cadê o espirro?
Ficou no lenço.
Cadê o lenço?
Dentro do bolso.
Cadê o bolso?
José Paulo Paes
in: Lê com crê. Editora Ática. São Paulo. 2008
Faca no peito
Que região é aquela, de areia e mar
-arco-íris góticos-
tão próxima do céu, sendo ela mesma inferno?
Estavam lá meu pai, minha mãe, já mortos.
Um se queixava e sofria,
outro chorava, consolando-me.
Minha irmã, a pedrada e ódios,
matara nossa irmã de criação.
Uma coisa horrorosa aconteceu,
disse à minha filha moça.
Belas mulheres mergulhavam de uma ilha rochosa
furada de cavernas.
outras masturbavam-se
ouvindo um rapaz charmoso discursar.
todos se lembravam: de algum lugar
o vento trouxera mesmo um cheiro de cadáver.
Mas quem ousaria supor o acontecido?
O vento do mar dobrava uns postes com fios,
gabirobeiras em flor, como noivas,
eram pura alegria,
luz aquecida contra o sonho cru.
Eu dormira com o peito perfurado de culpa
porque negara aos padres a boa fala de sempre.
Apodara-os viciosos, egoístas , aproveitadores do povo.
No sonho, um deles quis dar sua bênção, inconseguiu,
ninguém se ajoelhou, ocupado em frivolidades.
Quem sou eu?
A morta, a assassina, o prevaricador mentiroso ?
Só sei que eram ameaçadoras
claridades, b~ençãos, cavernas.
Meu coração suporta grandes pesos.
Nem em sonhos repousa.
Adélia Prado
in: Terra de Santa Cruz.Rio de Janeiro, 2006, p 62.
-arco-íris góticos-
tão próxima do céu, sendo ela mesma inferno?
Estavam lá meu pai, minha mãe, já mortos.
Um se queixava e sofria,
outro chorava, consolando-me.
Minha irmã, a pedrada e ódios,
matara nossa irmã de criação.
Uma coisa horrorosa aconteceu,
disse à minha filha moça.
Belas mulheres mergulhavam de uma ilha rochosa
furada de cavernas.
outras masturbavam-se
ouvindo um rapaz charmoso discursar.
todos se lembravam: de algum lugar
o vento trouxera mesmo um cheiro de cadáver.
Mas quem ousaria supor o acontecido?
O vento do mar dobrava uns postes com fios,
gabirobeiras em flor, como noivas,
eram pura alegria,
luz aquecida contra o sonho cru.
Eu dormira com o peito perfurado de culpa
porque negara aos padres a boa fala de sempre.
Apodara-os viciosos, egoístas , aproveitadores do povo.
No sonho, um deles quis dar sua bênção, inconseguiu,
ninguém se ajoelhou, ocupado em frivolidades.
Quem sou eu?
A morta, a assassina, o prevaricador mentiroso ?
Só sei que eram ameaçadoras
claridades, b~ençãos, cavernas.
Meu coração suporta grandes pesos.
Nem em sonhos repousa.
Adélia Prado
in: Terra de Santa Cruz.Rio de Janeiro, 2006, p 62.
O artista incofessável
Fazer o que seja é inútil.
Não fazer nada é inútil.
Mas entre fazer e não fazer
mas vale o inútil do fazer.
Mas não fazer para esquecer
que é inútil : nunca o esquecer
Mas fazendo o inútil sabendo
que é inútil e que seu sentido
não será sequer pressentido,
fazer:porque ele é mais difícil
do que não fazer, e difícil-
mente se poderá dizer
com mais desdém, ou então dizer
mas direto ao leitor Ninguém
que o feito o foi para ninguém.
João Cabral de Mello Neto
in: O Artista inconfessável, Rio de Janeiro, Objetiva,2007.
Não fazer nada é inútil.
Mas entre fazer e não fazer
mas vale o inútil do fazer.
Mas não fazer para esquecer
que é inútil : nunca o esquecer
Mas fazendo o inútil sabendo
que é inútil e que seu sentido
não será sequer pressentido,
fazer:porque ele é mais difícil
do que não fazer, e difícil-
mente se poderá dizer
com mais desdém, ou então dizer
mas direto ao leitor Ninguém
que o feito o foi para ninguém.
João Cabral de Mello Neto
in: O Artista inconfessável, Rio de Janeiro, Objetiva,2007.
terça-feira, 20 de setembro de 2011
IN CELEBRATION OF MY UTERUS
Em celebração do meu útero
Tudo em mim é um pássaro.
Adejo com todas as minhas asas.
Queriam extirpar-te
mas não o farão.
Diziam que estavas incomensuravelmente vazio
mas não estás.
Diziam que estavas doente prestes a morrer
mas estavam errados.
Cantas como uma colegial
Tu não estás desfeito.
Doce peso,
em celebração da mulher que sou
e da alma da mulher que sou
e da criatura central e do seu prazer
canto para ti. Atrevo-me a viver.
Olá, espírito. Olá, taça.
Fixar, cobrir. Cobre o que contém.
Olá, terra dos campos.
Bem-vindas, raízes.
Cada célula tem uma vida.
Há aqui bastantes para satisfazer uma nação.
Chega que a populaça possua estes bens.
Qualquer pessoa, qualquer grupo diria:
Está tudo tão bem este ano que podemos plantar de novo
e pensar noutra colheita.
Uma praga tinha sido prevista e foi eliminada.
Por isso muitas mulheres cantam em uníssono:
uma numa fábrica de sapatos amaldiçoando a máquina,
uma no aquário cuidando da foca,
uma aborrecida ao volante do seu FORD,
uma cobradora na portagem,
uma no Arizona enlaçando um bezerro,
uma na Rússia com uma perna de cada lado do violoncelo,
uma trocando panelas num fogão no Egipto,
uma pintando da cor da lua as paredes do quarto,
uma no seu leito de morte mas recordando um pequeno almoço,
uma na Tailândia deitada na esteira,
uma limpando o rabo ao seu bebé,
uma olhando pela janela do comboio,
no meio do Wyomming e uma está
em qualquer lado e algumas estão em todo o lado e todas
parecem estar cantando, embora haja quem
não possa cantar uma nota sequer.
Doce peso
em celebração da mulher que sou
deixa-me levar uma echarpe de três metros,
deixa-me tocar o tambor pelas que têm dezanove anos,
deixa-me levar taças para oferecer
(se é isso o que me toca).
deixa-me estudar o tecido cardiovascular,
deixa-me calcular a distância angular dos meteoros,
deixa-me chupar o pecíolo das flores
(se é isso o que me toca).
Deixa-me imitar certas figuras tribais
(se é isso o que me toca).
Pois o corpo preciso disso,
que me deixes cantar
para a ceia,
para o beijo,
para a correcta
afirmação.
IN CELEBRATION OF MY UTERUS
Everyone in me is a bird.
I am beating all my wings.
They wanted to cut you out
but they will not.
They said you were immeasurably empty
but you are not.
They said you were sick unto dying
but they were wrong.
You are singing like a school girl.
You are not torn.
Sweet weight,
in celebration of the woman I am
and of the soul of the woman I am
and of the central creature and its delight
I sing for you. I dare to live.
Hello, spirit. Hello, cup.
Fasten, cover. Cover that does contain.
Hello to the soil of the fields.
Welcome, roots.
Each cell has a life.
There is enough here to please a nation.
It is enough that the populace own these goods.
Any person, any commonwealth would say of it,
“It is good this year that we may plant again
and think forward to a harvest.
A blight had been forecast and has been cast out.”
Many women are singing together of this:
one is in a shoe factory cursing the machine,
one is at the aquarium tending a seal,
one is dull at the wheel of her Ford,
one is at the toll gate collecting,
one is tying the cord of a calf in Arizona,
one is straddling a cello in Russia,
one is shifting pots on the stove in Egypt,
one is painting her bedroom walls moon color,
one is dying but remembering a breakfast,
one is stretching on her mat in Thailand,
one is wiping the ass of her child,
one is staring out the window of a train
in the middle of Wyoming and one is
anywhere and some are everywhere and all
seem to be singing, although some can not
sing a note.
Sweet weight,
in celebration of the woman I am
let me carry a ten-foot scarf,
let me drum for the nineteen-year-olds,
let me carry bowls for the offering
(if that is my part).
Let me study the cardiovascular tissue,
let me examine the angular distance of meteors,
let me suck on the stems of flowers
(if that is my part).
Let me make certain tribal figures
(if that is my part).
For this thing the body needs
let me sing
for the supper,
for the kissing,
for the correct
yes.
ANNE SEXTON – Poesia & Lda.
Tudo em mim é um pássaro.
Adejo com todas as minhas asas.
Queriam extirpar-te
mas não o farão.
Diziam que estavas incomensuravelmente vazio
mas não estás.
Diziam que estavas doente prestes a morrer
mas estavam errados.
Cantas como uma colegial
Tu não estás desfeito.
Doce peso,
em celebração da mulher que sou
e da alma da mulher que sou
e da criatura central e do seu prazer
canto para ti. Atrevo-me a viver.
Olá, espírito. Olá, taça.
Fixar, cobrir. Cobre o que contém.
Olá, terra dos campos.
Bem-vindas, raízes.
Cada célula tem uma vida.
Há aqui bastantes para satisfazer uma nação.
Chega que a populaça possua estes bens.
Qualquer pessoa, qualquer grupo diria:
Está tudo tão bem este ano que podemos plantar de novo
e pensar noutra colheita.
Uma praga tinha sido prevista e foi eliminada.
Por isso muitas mulheres cantam em uníssono:
uma numa fábrica de sapatos amaldiçoando a máquina,
uma no aquário cuidando da foca,
uma aborrecida ao volante do seu FORD,
uma cobradora na portagem,
uma no Arizona enlaçando um bezerro,
uma na Rússia com uma perna de cada lado do violoncelo,
uma trocando panelas num fogão no Egipto,
uma pintando da cor da lua as paredes do quarto,
uma no seu leito de morte mas recordando um pequeno almoço,
uma na Tailândia deitada na esteira,
uma limpando o rabo ao seu bebé,
uma olhando pela janela do comboio,
no meio do Wyomming e uma está
em qualquer lado e algumas estão em todo o lado e todas
parecem estar cantando, embora haja quem
não possa cantar uma nota sequer.
Doce peso
em celebração da mulher que sou
deixa-me levar uma echarpe de três metros,
deixa-me tocar o tambor pelas que têm dezanove anos,
deixa-me levar taças para oferecer
(se é isso o que me toca).
deixa-me estudar o tecido cardiovascular,
deixa-me calcular a distância angular dos meteoros,
deixa-me chupar o pecíolo das flores
(se é isso o que me toca).
Deixa-me imitar certas figuras tribais
(se é isso o que me toca).
Pois o corpo preciso disso,
que me deixes cantar
para a ceia,
para o beijo,
para a correcta
afirmação.
IN CELEBRATION OF MY UTERUS
Everyone in me is a bird.
I am beating all my wings.
They wanted to cut you out
but they will not.
They said you were immeasurably empty
but you are not.
They said you were sick unto dying
but they were wrong.
You are singing like a school girl.
You are not torn.
Sweet weight,
in celebration of the woman I am
and of the soul of the woman I am
and of the central creature and its delight
I sing for you. I dare to live.
Hello, spirit. Hello, cup.
Fasten, cover. Cover that does contain.
Hello to the soil of the fields.
Welcome, roots.
Each cell has a life.
There is enough here to please a nation.
It is enough that the populace own these goods.
Any person, any commonwealth would say of it,
“It is good this year that we may plant again
and think forward to a harvest.
A blight had been forecast and has been cast out.”
Many women are singing together of this:
one is in a shoe factory cursing the machine,
one is at the aquarium tending a seal,
one is dull at the wheel of her Ford,
one is at the toll gate collecting,
one is tying the cord of a calf in Arizona,
one is straddling a cello in Russia,
one is shifting pots on the stove in Egypt,
one is painting her bedroom walls moon color,
one is dying but remembering a breakfast,
one is stretching on her mat in Thailand,
one is wiping the ass of her child,
one is staring out the window of a train
in the middle of Wyoming and one is
anywhere and some are everywhere and all
seem to be singing, although some can not
sing a note.
Sweet weight,
in celebration of the woman I am
let me carry a ten-foot scarf,
let me drum for the nineteen-year-olds,
let me carry bowls for the offering
(if that is my part).
Let me study the cardiovascular tissue,
let me examine the angular distance of meteors,
let me suck on the stems of flowers
(if that is my part).
Let me make certain tribal figures
(if that is my part).
For this thing the body needs
let me sing
for the supper,
for the kissing,
for the correct
yes.
ANNE SEXTON – Poesia & Lda.
DREAMING THE BREASTS
SONHANDO COM SEIOS
Mother,
strange goddess face
above my milk home,
that delicate asylum,
I ate you up.
All my need took
you down like a meal.
What you gave
I remember in a dream:
the freckled arms binding me,
the laugh somewhere over my woolly hat,
the blood fingers tying my shoe,
the breasts hanging like two bats
and then darting at me,
bending me down.
The breasts I knew at midnight
beat like the sea in me now.
Mother, I put bees in my mouth
to keep from eating
yet it did no good.
In the end they cut off your breasts
and milk poured from them
into the surgeon’s hand
and he embraced them.
I took them from him
and planted them.
I have put a padlock
on you, Mother, dear dead human,
so that your great bells,
those dear white ponies,
can go galloping, galloping,
wherever you are.
SONHANDO COM SEIOS
Mãe,
estranho rosto de deusa
sobre a minha casa de leite,
esse delicado asilo,
devorei-te.
Todas as minhas necessidades tragaram-te
como se fosses comida.
O que me deste
recordo-o num sonho:
os braços sardentos envolvendo-me,
o riso algures sobre o meu chapéu de lã,
os dedos de sangue atando os meus sapatos,
os seios suspensos como dois morcegos,
precipitando-se depois sobre mim,
até me dobrar.
Agora os seios que conheci à meia-noite
batem em mim como o mar.
Mãe enchi a boca de abelhas
para evitar comer
e isso não foi nada bom para ti.
Finalmente amputaram os teus seios
e o leite derramou-se
nas mãos do cirurgião
e ele abraçou-os
e eu retirei-lhos
e plantei-os.
Coloquei-te um cadeado,
mãe, querida morta humana,
para que as tuas grandes campânulas,
aqueles queridos póneis brancos,
possam galopar, galopar,
aonde quer que estejas.
Anne Sexton – Poesia & Lda.
Mother,
strange goddess face
above my milk home,
that delicate asylum,
I ate you up.
All my need took
you down like a meal.
What you gave
I remember in a dream:
the freckled arms binding me,
the laugh somewhere over my woolly hat,
the blood fingers tying my shoe,
the breasts hanging like two bats
and then darting at me,
bending me down.
The breasts I knew at midnight
beat like the sea in me now.
Mother, I put bees in my mouth
to keep from eating
yet it did no good.
In the end they cut off your breasts
and milk poured from them
into the surgeon’s hand
and he embraced them.
I took them from him
and planted them.
I have put a padlock
on you, Mother, dear dead human,
so that your great bells,
those dear white ponies,
can go galloping, galloping,
wherever you are.
SONHANDO COM SEIOS
Mãe,
estranho rosto de deusa
sobre a minha casa de leite,
esse delicado asilo,
devorei-te.
Todas as minhas necessidades tragaram-te
como se fosses comida.
O que me deste
recordo-o num sonho:
os braços sardentos envolvendo-me,
o riso algures sobre o meu chapéu de lã,
os dedos de sangue atando os meus sapatos,
os seios suspensos como dois morcegos,
precipitando-se depois sobre mim,
até me dobrar.
Agora os seios que conheci à meia-noite
batem em mim como o mar.
Mãe enchi a boca de abelhas
para evitar comer
e isso não foi nada bom para ti.
Finalmente amputaram os teus seios
e o leite derramou-se
nas mãos do cirurgião
e ele abraçou-os
e eu retirei-lhos
e plantei-os.
Coloquei-te um cadeado,
mãe, querida morta humana,
para que as tuas grandes campânulas,
aqueles queridos póneis brancos,
possam galopar, galopar,
aonde quer que estejas.
Anne Sexton – Poesia & Lda.
sábado, 17 de setembro de 2011
LA MUERTE ES INOXIDABLE
De:
"Jesús Rodríguez"
"Jesús Rodríguez"
Si hay algo que les motiva a los poetas a la hora de garabatear es el desamor, la muerte y las exuberantes caderas de una muchacha andaluza. Antonio Machado lo expresaba así: “La muerte es algo que no debemos temer porque, mientras somos, la muerte no es y cuando la muerte es, nosotros no somos”. Lo que no sabía el bueno de Antonio (Dios lo tenga en el reino celestial de los poetas ensalzados) es que la muerte es, y vaya si es, y si nosotros no somos cuando a ella le da por ser, tal vez se trate, más que nada, porque está tan segura de sí misma que hasta nos cede una vida de ventaja. Cuántas veces he escuchado eso de “nada hay después de la muerte, ya que nadie ha vuelto de allí para contarlo”. Sí, hombre, ganas me quedarían a mí de volver por estos lares de pastos enfermizos y lastimeros para contarle al común de los mortales qué narices se cuece en el “allende los mares” (si ahora no me escucha el personal, como para aparecerme a medianoche, con una sábana blanca, voz de acero inoxidable y dando consejillos a lo “portaros bien, hermanos míos, pues algo hay tras este valle de lágrimas y tal”). Yo, por ejemplo, siempre he evitado ir a los funerales y entierros; prefiero quedarme en casa llorando la pena, no por aprensión ni por vaguedad, sino por dejar claro que amo la vida y que ni a mi velatorio tengo claro si estaré dispuesto a asistir. Por otro lado, se le da demasiado valor a lo de perecer, sobre todo en el Primer Mundo supuestamente civilizado. Aquí miramos con ojos lastimeros y cotillas las esquelas, como si se tratasen de la portada del “Hola”, y nos atrevemos a decir “no somos nada, murió Fulana de Tal, de un infarto, a los 89 años y aún la vi ayer comprando pisto para el canario en el “Día”. Se la veía en la flor de la vida. Puta vida. Siempre se van los mejores”. Unas risas, oiga, cuando en el Tercer Mundo teóricamente incivilizado, la media de vida está en los 30 y tantos, y a Dios gracias. Tenemos el defecto de competir en vida y en muerte: aquel llegó a los 90 años, el otro a los 80, y yo estoy tomándome la pastilla para el colesterol malo (el bueno ya es bueno y basta) a ver si logro simular a Matusalén. Abusiva, entiéndanme, es abusiva dicha actitud, inclusive lo sería para un poeta romántico que suspira por una contundente tuberculosis con la que le daría sentido a su obra. Como señalaba el poeta pulidamente alcoholizado y releído Charles Bukowski: "El hombre ha nacido para morir. ¿Qué quiere decir eso? Perder el tiempo y esperar. Esperar el colectivo. Esperar que canten los ratones. Esperar que a las serpientes les crezcan alas. Perder el tiempo". Y es que morir no es tan malo, siempre y cuando antes te dejen tranquilo un rato para echarle aceite a los huesos sobradamente oxidados.
Alexander Vórtice (Jesús Rodríguez)
domingo, 11 de setembro de 2011
Paredão
Uma cidade toda paredão
Paredão em volta das casas
Em volta, paredão, das almas
O paredão dos precipícios
O paredão familiar.
Ruas feitas de paredão
O paredão é a própria rua,
onde passar ou não passar
é a mesma forma de prisão
Paredão de úmidade e sombra
sem uma fresta para a vida
A canivete perfurá-lo,
a unha , a dente, a bofetão
Se do outro lado existe apenas
Outro, mais outro, paredão ?
Carlos Drumond de Andrade
Paredão em volta das casas
Em volta, paredão, das almas
O paredão dos precipícios
O paredão familiar.
Ruas feitas de paredão
O paredão é a própria rua,
onde passar ou não passar
é a mesma forma de prisão
Paredão de úmidade e sombra
sem uma fresta para a vida
A canivete perfurá-lo,
a unha , a dente, a bofetão
Se do outro lado existe apenas
Outro, mais outro, paredão ?
Carlos Drumond de Andrade
sexta-feira, 9 de setembro de 2011
NATURAL (DO NATURAL)
Do sal
sabor, saliva boa.
Da tinta
... as cores do cabelo
que voa.
Da areia
arte, imaginação.
Do vento
a vida que se aloja
na ação.
Do sol
a luz, o olho que vem.
Do céu
a certeza que grita
no bem.
Dalton Luiz Gandin
sabor, saliva boa.
Da tinta
... as cores do cabelo
que voa.
Da areia
arte, imaginação.
Do vento
a vida que se aloja
na ação.
Do sol
a luz, o olho que vem.
Do céu
a certeza que grita
no bem.
Dalton Luiz Gandin
quinta-feira, 8 de setembro de 2011
Foxtrotando pela rua
Vai Fulaninha, seminua,
Tem movimentos de onda do mar.
O corpo moço, a pele fresca,
Futurista, bataclanesca,
Chi! Eu gosto! Nem é bom falar...
Pisa a calçada, toc... toc...
No seu encalço vão a reboque
Peralvilhos, gênios do mal.
E ela nem liga... Continua
Foxtrotando pela rua...
Gentes, Que coisa mais fatal!
Figurino de dia cálido!
O seu semblante moreno-pálido
A mão de um gênio foi que compôs.
Como se chama? Vera? Estefânia?
Meu Luluzinho da Pomerânia,
Meu Luluzinho número 2!
Aonde vais, lindo vagalume?
— Vou ao Bazin comprar perfume...
Guerlain, Houbigant, Coty?
Todo o perfume é o mesmo, ardente,
E alucinante, e estuante, e quente,
Quando o perfume vem de ti.
— Meu bizarro João da Avenida!
Já ficou bom daquela ferida
Que lhe abriram no coração?
— Há muito tempo estou curado.
Por que falar-me do Passado?
E ela pôs os olhos no chão.
E dizer que tu foste... Perdoa...
— Pr'a que dizer? A lembrança é boa
— Lembrar é falta de educação.
— Mas a saudade purifica...
O sofrimento é o único bem que fica
Para a volúpia do perdão!
©Olegário Mariano
In Ba-Ta-Clan, 1924
Vai Fulaninha, seminua,
Tem movimentos de onda do mar.
O corpo moço, a pele fresca,
Futurista, bataclanesca,
Chi! Eu gosto! Nem é bom falar...
Pisa a calçada, toc... toc...
No seu encalço vão a reboque
Peralvilhos, gênios do mal.
E ela nem liga... Continua
Foxtrotando pela rua...
Gentes, Que coisa mais fatal!
Figurino de dia cálido!
O seu semblante moreno-pálido
A mão de um gênio foi que compôs.
Como se chama? Vera? Estefânia?
Meu Luluzinho da Pomerânia,
Meu Luluzinho número 2!
Aonde vais, lindo vagalume?
— Vou ao Bazin comprar perfume...
Guerlain, Houbigant, Coty?
Todo o perfume é o mesmo, ardente,
E alucinante, e estuante, e quente,
Quando o perfume vem de ti.
— Meu bizarro João da Avenida!
Já ficou bom daquela ferida
Que lhe abriram no coração?
— Há muito tempo estou curado.
Por que falar-me do Passado?
E ela pôs os olhos no chão.
E dizer que tu foste... Perdoa...
— Pr'a que dizer? A lembrança é boa
— Lembrar é falta de educação.
— Mas a saudade purifica...
O sofrimento é o único bem que fica
Para a volúpia do perdão!
©Olegário Mariano
In Ba-Ta-Clan, 1924
NO JARDIM DO MOSTEIRO
Poema integrante da série I: Da Morte.
No jardim do mosteiro
silêncios envolvem o monge
e seu livro de horas.
Ele sabe da sombra infinita
que espera lá fora.
É velho o monge
e morrerá com ele
alguma frase em latim
uma entonação gregoriana
seu rosário suas sandálias
e um pouco de mim
Autor: Neide Archanjo
No jardim do mosteiro
silêncios envolvem o monge
e seu livro de horas.
Ele sabe da sombra infinita
que espera lá fora.
É velho o monge
e morrerá com ele
alguma frase em latim
uma entonação gregoriana
seu rosário suas sandálias
e um pouco de mim
Autor: Neide Archanjo
O LIXO
plásticos voando baixo
cacos de uma garrafa
pétalas
sobre o asfalto
aquilo
que não mais
se considera útil
ou propício
há um balde
naquela lixeira
está nos sacos
jogados na esquina
caixas de madeira
está nos sacos
ao lado da cabine
telefônica
o lixo está contido
em outro saco
restos de comida e cigarros
no canteiro, sem a árvore,
lixo consentido
agora sob o viaduto
onde se confunde
com mendigos
Régis Bonvicino
cacos de uma garrafa
pétalas
sobre o asfalto
aquilo
que não mais
se considera útil
ou propício
há um balde
naquela lixeira
está nos sacos
jogados na esquina
caixas de madeira
está nos sacos
ao lado da cabine
telefônica
o lixo está contido
em outro saco
restos de comida e cigarros
no canteiro, sem a árvore,
lixo consentido
agora sob o viaduto
onde se confunde
com mendigos
Régis Bonvicino
AGONIA
uma gaivota rente ao mar
voa entre os barcos
no pôr-do-sol
toca
asas na água
sem o peixe
voando em círculos
perto da árvore
em bando barcos parados
a voz da gaivota,
aguda, ecoa
rumo ao mar
fechado, mergulha
imersa, agora, como ostra
destroça o peixe
entre as patas gaivotas a lua?
na água que apagou
nuvens sobre a montanha
onde já é quase noite
acima um céu azul ainda
horizonte uma gaivota voa
luz acesa da ponte
silêncio íntimo da baía
cor no entanto a onda
Régis Bonvicino
Régis Bonvicino é autor de vários livros de poesia, entre eles: Bicho papel (SP, Groove, 1975); Régis Hotel (SP, Groove, 1978); Sósia da cópia (SP, Max Limonad, 1983); Más companhias (SP, Olavobrás, 1987); 33 poemas (SP, Iluminuras, 1990); Outros poemas (SP, Iluminuras, 1993); Ossos de borboleta (SP, 34, 1996); Céu-eclipse (SP, 34, 1999); Remorso do cosmos (SP, Ateliê, 2003).
voa entre os barcos
no pôr-do-sol
toca
asas na água
sem o peixe
voando em círculos
perto da árvore
em bando barcos parados
a voz da gaivota,
aguda, ecoa
rumo ao mar
fechado, mergulha
imersa, agora, como ostra
destroça o peixe
entre as patas gaivotas a lua?
na água que apagou
nuvens sobre a montanha
onde já é quase noite
acima um céu azul ainda
horizonte uma gaivota voa
luz acesa da ponte
silêncio íntimo da baía
cor no entanto a onda
Régis Bonvicino
Régis Bonvicino é autor de vários livros de poesia, entre eles: Bicho papel (SP, Groove, 1975); Régis Hotel (SP, Groove, 1978); Sósia da cópia (SP, Max Limonad, 1983); Más companhias (SP, Olavobrás, 1987); 33 poemas (SP, Iluminuras, 1990); Outros poemas (SP, Iluminuras, 1993); Ossos de borboleta (SP, 34, 1996); Céu-eclipse (SP, 34, 1999); Remorso do cosmos (SP, Ateliê, 2003).
Assinar:
Postagens (Atom)