“No fundo constitui fenômeno esquisito esse processo de
aclimatação num lugar estranho, a adaptação – por mais laboriosa que seja – e a
mudança de hábitos à qual as pessoas se submetem só para variar e na intenção
firme de abandoná-la imediatamente ou pouco depois de completada, a fim de
voltarem ao estado anterior. Intercala-se tal processo como uma espécie de
interrupção ou entreato, no curso principal da vida, e isso para fins de
‘restabelecimento’, quer dizer: para exercitar, renovar e revolucionar o
organismo que corria perigo, e já estava a ponto de se amimalhar, de
enlanguescer e de entibiar, na desarticulada monotonia da existência
rotineira''
- Hans Castorp
[ Thomas Mann; '' A Montanha Mágica'']
Michel Lambert De Thomas
Mann, j'ai lu "La Mort à Venise" (Der Tod in Venedig) ainsi que
l'adaptation cinématographique de Luchino Visconti (avec la superbe musique de
Gustav Mahler*).
J'ai lu aussi "La Montagne Magique" (Der Zauberberg) ; l'histoire vécue par Hans Castorp dans un sanatorium de Davos où il se rend pour visiter un cousin, puis se retrouve lui-même confiné dans l'établissement, observant les malades et convalescents et s'acclimatant avec peine à ce monde étrange, à cet air rude et pur, à cette existence d'oisiveté perpétuelle et de méditation sans frein...
Deux extraits :
(Le Docteur Krokovsky) : "... l'amour ne se laissait pas baîlloner, ne se laissait pas violenter... Il brisait le cercle magique de la chasteté et reparaissait, encore que sous une forme transformée et méconnaissable. Et quels étaient donc la forme et le masque sous lesquels l'amour non admis et refoulé réapparaissait ?... Le Docteur Krokovski dit : "Sous la forme de la maladie." Le symptôme de la maladie était une activité amoureuse déguisée et toute maladie était de l'amour métamorphosé..."
(Réflexions de Hans Castorp sur la matière et la maladie) :
"... La maladie était la forme dépravée de la vie. Et la vie pour sa part ? Peut-être n'était-elle, elle aussi, qu'une maladie infectieuse de la matière, de même que ce qu'on pouvait appeler la genèse originelle de la matière n'était peut-être que maladie, que réflexe et prolifération de l'immatériel ? Le premier pas vers le mal, la volupté et la mort était sans nul doute parti de là où, provoqué par le chatouillement d'une infiltration inconnue, cette première condensation de l'esprit, cette végétation pathologique et surabondante de son tissu s'était produite qui, mi-plaisir, mi-défense, constituait le premier degré du substantiel, la transition de l'immatériel au matériel. C'était le péché originel..."
(*) Gustav Mahler, Symphonie n° 5 Adagietto :
http://www.youtube.com/watch?v=VWPACef2_eYVer tradução
J'ai lu aussi "La Montagne Magique" (Der Zauberberg) ; l'histoire vécue par Hans Castorp dans un sanatorium de Davos où il se rend pour visiter un cousin, puis se retrouve lui-même confiné dans l'établissement, observant les malades et convalescents et s'acclimatant avec peine à ce monde étrange, à cet air rude et pur, à cette existence d'oisiveté perpétuelle et de méditation sans frein...
Deux extraits :
(Le Docteur Krokovsky) : "... l'amour ne se laissait pas baîlloner, ne se laissait pas violenter... Il brisait le cercle magique de la chasteté et reparaissait, encore que sous une forme transformée et méconnaissable. Et quels étaient donc la forme et le masque sous lesquels l'amour non admis et refoulé réapparaissait ?... Le Docteur Krokovski dit : "Sous la forme de la maladie." Le symptôme de la maladie était une activité amoureuse déguisée et toute maladie était de l'amour métamorphosé..."
(Réflexions de Hans Castorp sur la matière et la maladie) :
"... La maladie était la forme dépravée de la vie. Et la vie pour sa part ? Peut-être n'était-elle, elle aussi, qu'une maladie infectieuse de la matière, de même que ce qu'on pouvait appeler la genèse originelle de la matière n'était peut-être que maladie, que réflexe et prolifération de l'immatériel ? Le premier pas vers le mal, la volupté et la mort était sans nul doute parti de là où, provoqué par le chatouillement d'une infiltration inconnue, cette première condensation de l'esprit, cette végétation pathologique et surabondante de son tissu s'était produite qui, mi-plaisir, mi-défense, constituait le premier degré du substantiel, la transition de l'immatériel au matériel. C'était le péché originel..."
(*) Gustav Mahler, Symphonie n° 5 Adagietto :
http://www.youtube.com/watch?v=VWPACef2_eYVer tradução
Michel Lambert P.S. Tullio,
pourrais-tu me dire de quel chapitre vient ton extrait ? C'est pour que je
puisse le lire en bon français ! Ver tradução
Tullio Sartini não lhe foi a
doença, Angela, e sim a saúde, também o anseio de ir mais longe,
esperava o Olympo e o que lá encontrou não foram deuses e sim mortais; adoeceu,
e refletiu que só no limite, onde se afia a morte na vida, pode-se visualizar a
subida para existência, o 'ser-aí '
Tullio Sartini Oui,Michel, je peux essayer; fait partie de mes notes dans des mon
cahier, que je lu du livre en portugais; ici à la maison [Teresópolis] j'ai
seulement l'original allemand, quand je descends à Rio de Janeiro, je te
pourrais voir la bibliothèque française.
[ deuxième chapitre- page: 145]
[ deuxième chapitre- page: 145]
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