terça-feira, 31 de julho de 2012

Arzila

eu sou a inércia criminosa e o exílio dos cães
tenho a amizade dos gatos e dos pobres
todas as minhas esposas me foram infiéis
soçobraram numa insensível loucura
das imagens e não das das almas
eles dizem que estou doido
mas o que estou é sozinho
um pouco triste
escutai-me
vou contar-vos tudo…
eu tinha-lhe dado uma cabra…
não
não estou doido
se me deres um cigarro eu continuo a história…


Tahar Ben Jelloun.
Arzila. Estação de espuma.Texto Bilingue. Tradução de Al Berto Ilustrações de Luís Miguel Gaspar. Hiena Editora. Lisboa, 1987

“Medusa Murtola”:

“São Francisco em Meditação”,

Fait-on l’amour de façon gratuite?

Le fait que des femmes et des hommes ne puissent plus, librement, procurer des services sexuels ne changera rien au business juteux des trafiquants de chair humaine. Au contraire. La prohibition de l’alcool, aux Etats-Unis, avait dopé la mafia. Que cache cette volonté bien-pensante de protéger l’image d’Epinal d’une sexualité parfaitement «gratuite»?

Agnès Giard – les 400 culs



Il y a quelque chose de compliqué avec la sexualité, c’est qu’il ne s’agit jamais uniquement de plaisir… ou plutôt que le plaisir s’y entache de mille et une impuretés: le goût du pouvoir, le désir de surmonter ses limites, la peur de rester seul(e), l’arrivisme, la possessivité, etc… Il y a dans la sexualité plein de choses sales ou dérangeantes: combien de femmes avouent faire l’amour uniquement pour que leur mari n’aille pas voir ailleurs? Combien d’hommes font l’amour, sans réel désir, uniquement pour se prouver qu’ils sont «capables»? Officiellement, la sexualité sert à s’épanouir (accessoirement à avoir des enfants). Mais dès que l’on gratte un peu… on se rapproche beaucoup des primates qui font l’amour ou se masturbent réciproquement pour se «rendre service» et, ainsi, atténuer les tensions ou obtenir des faveurs. D’une certaine manière, la sexualité est toujours marchande, puisqu’il s’agit d’une monnaie d’échange. Dans notre société, cette vision de la sexualité est taboue car il s’agit de bien faire la différence entre la maman et la putain. D’un côté la compagne officielle qui fait l’amour par amour, d’un autre côté la femme qui loue son corps parce qu’elle a été battue, violée, forcée. Ou parce qu’elle est complètement perverse. Ou parce qu’elle est trop bête et trop pauvre pour se rendre compte de l’exploitation dont elle est la malheureuse victime…

Dans sa volonté d’abolir la prostitution —alors que toutes les politiques abolitionnistes ont fait la preuve flagrante de leur échec (1)—, le gouvernement français ne fait jamais que renforcer cette vision hypocrite des choses : il s’agit de purifier la sexualité de sa part d’ombre, en obligeant les hommes (et les femmes car il y a aussi des clientes) à ne faire l’amour que dans le cadre légitime d’une relation gratuite, si possible conjugale. L’idéologie dominante entend ainsi imposer sa morale: les hommes et les femmes ne doivent faire l’amour que par affection ou pour le plaisir. Et il ne faut surtout pas que cet échange ait quoi que ce soit à voir avec «une prestation de service».

Mais c’est oublier un peu vite que nous sommes tous et toutes des êtres de séduction qui jouons de nos charmes pour obtenir l’attention, la chaleur et la protection, parfois même la sécurité matérielle. Nous avons besoin d’être rassuré(e)s. Nous avons envie qu’un être mouille ou bande pour notre corps vieillissant. Nous avons besoin de la sexualité pour restaurer l’image que nous avons de nous. Touché(e)s par la baguette magique d’une érection, nous nous sentons soudain plus fort, plus pur, plus beau, ce qui explique peut-être pourquoi la plupart des fantasmes mettent en scène une relation de pouvoir… Pourquoi les contes parlent-ils d’un prince?

Les fantasmes courants reposent sur des relations de force, qui sont parfois retournées avec délices (lorsque les ouvriers de chantier se tapent la bourgeoise, par exemple ou lorsque le palefrenier subjugue brutalement son maître). Il n’est pas si étonnant que le mot pornographie, qui désigne les productions masturbatoires, soient dérivé du mot «prostituée» (porno). Nous baisons tous et toutes comme des prostitué(e)s, même si ce n’est pas forcément pour de l’argent. Au moment même ou Najat Vallaud-Belkacem s’apprête à prohiber le sexe tarifé, il serait donc intéressant de se poser la question: sous prétexte de faire disparaître l’exploitation des femmes (ce qui dans les faits, risque fort de renforcer la puissance des proxénètes), le gouvernement n’est-il pas en train de légiférer notre sexualité?

Sept questions à Morgane Merteuil, travailleuse du sexe et secrétaire générale du STRASS.

1/ Beaucoup de prostituées affirment que ce métier est un métier comme un autre. Dans quelle mesure est-ce juste ?
On peut considérer que c’est un métier comme un autre dans la mesure où c’est une activité de laquelle on tire des revenus.
Mais qu’est-ce qu’un métier comme un autre? Je ne crois pas qu’un métier soit comparable à un autre… Mettre des gens à la rue ou dans des charters, est-ce un métier comme un autre?

2/ Beaucoup de prostituées affirment parallèlement que ce métier ne rend pas heureux. Même Grisélidis Real écrit dans ses correspondances: “Je continue mes nuits de souffrance, à marcher seule dans le grand Gouffre noir de la Nuit.” Pourquoi, à votre avis, le fait de procurer du plaisir sexuel et/ou une compagnie affective est-il si déstabilisant ?
On ne peut pas faire de réponse générale là-dessus. Les raisons pour lesquelles on choisit ce métier plutôt qu’un autre peuvent être très diverses.
Mais je ne pense pas que ce soit le fait de donner du plaisir à quelqu’un qui déstabilise; dans cet extrait de Grisélidis que vous citez d’ailleurs, il apparaît bien que c’est de “marcher dans la nuit” qui est ici cause de souffrance. La stigmatisation, les conditions d’exercices dans lesquelles on se retrouve obligées de travailler, là sont les principales raisons du possible mal-être des prostituées.

3/ Le métier de prostitué(e) est-il déstabilisant uniquement lorsqu’il est exercé dans des pays qui condamnent moralement les prostitué(e)s?
Encore une fois on ne peut apporter UNE réponse à ce genre de questions… Derrière chaque prostituée il y a une vie individuelle, un parcours particulier, etc. Et puis on ne peut pas dire “les prostituées le vivent bien”, “les prostituées le vivent mal”… A chaque fois c’est une partie des prostituées qui le vit bien, une qui le vit mal… et même ce “bien” ou ce “mal” est complexe. Ce qui est certain c’est que si l’activité en elle-même est mal vécue, il faut aider les personnes à trouver une autre activité professionnelle. Mais encore une fois il faut des réponses personnalisées, on ne peut faire des généralités sur la prostitution, car elle met en jeu des mécanismes individuels souvent complexes.
Il faut avant tout écouter les besoins de la personne, quels qu’ils soient (que ce soit le besoin d’arrêter, où ses attentes pour continuer de manière à mieux le vivre, etc)

4/ Comment expliquez-vous le fait que certaines personnes choisissent de devenir prostitué(e)s et décident de le rester malgré la souffrance que ce métier semble générer ?
Là encore, ces raisons varient en fonction des personnes. Quel métier ne fait pas mal, n’est pas usant ?
Celui de prostituée n’y échappe pas plus qu’un autre… Si les personnes continuent malgré tout, c’est qu’à un moment elles estiment qu’elles préfèrent tout de même faire ça qu’autre chose. Et les raisons sont aussi nombreuses qu’il y a de prostituées… à chaque fois ça peut être un ensemble de raisons, de mécanismes…

5/ Beaucoup de gens choisissent une profession qui les obligera, de façon parfois brutale, à surmonter un problème. Par exemple: la plupart des journalistes souffrent de timidité. Pensez-vous que le métier de prostitué(e) permet de vaincre des peurs, des complexes, de se guérir de certains traumas? Lesquels?
Je ne peux parler que de mon expérience, mais aussi de mes lectures et de témoignages que j’ai pu entendre. Pour ma part ce métier m’a redonné confiance en moi, m’a appris à porter un regard différent sur les gens aussi, sûrement. A essayer de voir derrière chacun de mes clients l’être humain, souvent souffrant, qui s’y cache, et ainsi à moins mépriser les personnes, à ne plus les juger sur l’image qu’elles renvoient, mais à prendre conscience que chacun(e) est un être complexe, potentiellement aimable pour certaines raisons, en même temps détestable pour d’autres…
Virginie Despentes explique pour sa part que se prostituer a été une étape cruciale de reconstruction après son viol : à prendre conscience que si elle pouvait continuer à vendre du sexe, c’est qu’au final ça ne lui avait pas été pris.

6/ Sur le plan psychologique, quels sont les points communs entre les prostitué(e)s ? Pourriez-vous dégager des caractéristiques communes, qui permettrait de comprendre la démarche de se prostituer ?
Je ne peux pas établir de tels profils. Il n’y a pas besoin de comprendre une démarche pour la légitimer.
Si une personne fait un choix, ces raisons ne regardent qu’elle. Pourquoi toujours avoir à se justifier? On ne fait pas une “bêtise”, pourquoi devrait-on donner des excuses?

7/ Beaucoup de féministes disent qu’il est scandaleux qu’une personne se sacrifie pour les autres… “Tout le monde peut avoir une vie sexuelle, affirment les abolitionnistes, il suffit de se masturber. Les sociétés qui légitiment l’exploitation des corps, sous prétexte qu’il faut bien offrir un exutoire aux frustrations collectives, est une société inique…“. Que pourriez-vous répondre à ce genre d’argument ?
D’une: que je me sacrifie pas plus que quiconque donne de son temps en échange de fric et pour offrir des services pour lesquels il y a une demande. Je ne vois pas en quoi je me fais plus exploiter que les autres travailleur(se)s… D’autant qu’on peut aussi trouver des satisfactions personnelles dans ce métier, ce qui n’est pas le cas de nombreux métiers (la satisfaction personnelle à vider des culs de poulets, parlons-en !).
De deux: que nos clients ne viennent pas chercher que du sexe auprès de nous, mais aussi de la tendresse, de la compagnie, bref, tout ce que sa main ne peut pas offrir.
De trois: qu’il est très facile de juger les autres, surtout quand on a une bonne situation, un métier “socialement reconnu” et un partenaire similaire à soi, oui, c’est facile de mépriser l’autre!
J’y vois surtout un besoin de vouloir absolument trouver plus malheureux que soi afin de se sentir supérieur…

PLUS DE RENSEIGNEMENTS : le portrait de Morgane Merteuil sur Libération
Son débat avec Guy Geoffroy sur LCP
Une interview pour Rue89
Une pour Le Monde

Note 1/ Dans une lettre ouverte à Najat Vallaud-Belkacem, Georges Kaplan suggère : «Les politiques de prohibition – de l’alcool, de la drogue comme de la prostitution – n’ont jamais eu d’autres conséquences que de nourrir le crime organisé aux dépens du reste de la société. C’est le gouvernement des États-Unis qui a fait la fortune d’Al Capone plus que n’importe qui d’autre. Si, comme j’en suis sincèrement convaincu, votre objectif est d’aider ces jeunes femmes, c’est précisément la politique inverse qu’il vous faut mettre en œuvre : légalisez la prostitution et abrogez la loi de 1946 qui interdit les maisons closes. Vous porterez ainsi un coup fatal aux réseaux de proxénétisme clandestins et vous permettrez aux prostituées de travailler de leur plein gré dans des conditions d’hygiène acceptables.» (source : Causeur)
Sociedade em negação

29 de julho de 2012

Lee Siegel – O Estado de S.Paulo

NOVA JERSEY – Quando teve início o tiroteio naquele cinema em Aurora, Colorado, na semana passada, o filme chegou ao fim. Depois do término do tiroteio, um novo filme começou. Poderíamos chamá-lo de filme da negação, da ilusão e dos fins felizes. Trata-se do filme nacional que vem sendo exibido desde o nascimento da república americana.


Veja a versão em inglês

Bertolt Brecht inventou a ideia do “efeito de distanciamento” como ferramenta teatral. Em vez de criar para uma peça um final repleto de soluções agradáveis, Brecht recomendava fins cheios de sofrimento, dor e injustiça. Assim, pensou ele, o público sairia tão perturbado, indignado e até enfurecido a ponto de se tornar intolerante diante da injustiça social ao seu redor. Gostaria que a mídia americana empregasse a convenção de Brecht.

O que ocorreu em Aurora foi aleatório, sem sentido, vazio de significado e desprovido de narrativa. O rapaz de 24 anos que cometeu os assassinatos, James Holmes, não se enquadra em nenhum tipo de perfil típico para os assassinos em massa. Não existe perfil típico para um assassino em massa. A única constante são as armas que os assassinos em massa usam para matar. Mas, como os infantis Estados Unidos são incapazes de reunir a coragem necessária para deter o lobby das armas, e como os românticos e eternamente inocentes EUA são fanáticos pela felicidade e os fins felizes, a classe comentarista americana volta sua atenção para os homens que empunham as armas. E, quando os comentaristas e especialistas terminam sua investigação e análise, eles acabam por tecer um conto perfeitamente estruturado, reconfortante nos seus esclarecimentos e explicações.

Assim, deixamos para trás O Cavaleiro das Trevas Ressurge e nos vemos agora no meio de A Lenda Heroica do Massacre de Aurora. Muitas das pessoas que estavam naquele cinema de fato agiram de maneira heroica. Lágrimas me vêm aos olhos quando penso no jovem – ele cresceu na cidade que fica bem ao lado daquela onde moro – que se jogou na frente da namorada para salvá-la. Ele foi morto por uma saraivada de balas, mas ela sobreviveu. Ao se concentrar nos feitos heroicos das vítimas e não nos atos horrendos do assassino, a mídia implica que, longe de ser uma atrocidade sem sentido, todo o evento foi uma afirmação do espírito humano. Isso me parece algo nojento e depravado. Uma das conclusões que poderíamos tirar de uma afirmação tão perversa seria a de que a doentia permissividade das leis atuais de controle das armas não deveria ser revista. Como vemos, as pessoas são capazes de suportar qualquer coisa. Mas os mortos não podem suportar nada, nem aqueles que ficaram marcados, seja mental ou fisicamente, para o resto da vida.

Depois da distorcida caricatura daquilo que realmente ocorreu no cinema naquela noite, fomos então apresentados a outro longa metragem: A História Daquilo Que Leva Um Assassino a Agir. Somos informados que Holmes tinha sido reprovado nos exames orais para seu doutoramento em neurociência. Ele sempre foi “esquisito”. Parece que nunca teve uma namorada. Apesar do fracasso no exame oral, ele era um cientista “brilhante”; e é claro que a esquisitice social e a preferência por assuntos cabeça equivalem ao assassinato em massa. Mais uma vez, não há motivo para mudar as leis de controle de armas. Basta tomar cuidado com pessoas tímidas de aparência intelectual, denunciando-as à polícia sempre que as encontrarmos.

Nenhuma revelação a respeito da vida de Holmes vai consolar alguém cuja vida tenha sido tocada pelo massacre. O fato é que as informações a respeito de sua vida e personalidade que estão agora vindo à tona são irrelevantes. Quem é religioso o considera mau, e quem é racionalista secular o vê como insano. Em ambos os casos, ele não passa de uma entidade genérica e pouco distinta. Maldade e insanidade são condições extremas e niveladoras. O que quer que tenha feito de Holmes um indivíduo desapareceu numa categoria genérica no segundo em que ele começou a matar.

Mas o posicionamento e a criação de narrativas por parte do público continuam, mesmo quando a solução para o problema está encarando todos diretamente. Logo após o massacre, o prefeito de Nova York, Michael Bloomberg, foi ao ar para castigar Obama, Romney e todo o establishment político por sua passividade diante do tema do controle de armamentos. “Discursos reconfortantes”, disse Bloomberg, são bem-vindos, mas não servem como substitutos de medidas que possam levar a uma mudança real. Quanta coragem, prefeito! Infelizmente, suas palavras de indignação são tão repreensíveis quanto as palavras de conforto que criticou.

Afinal, o prefeito Bloomberg é dono de uma fortuna de US$ 18 bilhões. Dezoito bilhões de dólares. Trata-se de uma soma superior ao orçamento anual de um país pequeno. O obstáculo que impede a aprovação de leis de controle das armas é a National Rifle Association, que faz contribuições anuais de milhões de dólares para os legisladores que, então, vetam todos os esforços no sentido de limitar o acesso dos americanos às armas. Bloomberg poderia usar uma parte de sua fortuna – 1 bilhão de dólares, digamos -, bater a melhor oferta da NRA e comprar, por meio do suborno legal conhecido como “contribuição de campanha”, cada um dos políticos que defendem a indústria dos armamentos no país. Em dois anos, os EUA de fato tornariam ilegal – vejam vocês! – a posse de armas semiautomáticas.

Mas é melhor ainda fazer pose e condenar eloquentemente os próprios pares a partir do cume do Olimpo. Trata-se de algo mais grandioso e de um maior heroísmo aparente. Quem sabe alguém transforme Bloomberg e sua posição ousada num frenético filme de ação. Então o tiroteio poderá recomeçar, assim como a negação e as narrativas delirantes.
A society in denial

29 de julho de 2012

Lee Siegel – O Estado SP

NEW JERSEY – When the shooting began in that movie-theater in Aurora, Colorado last week, the movie came to an end. After the shooting stopped, a new movie began. Call it the movie of denial, illusion and happy endings. It is the national movie that has been playing since the dawn of the American republic.

Bertolt Brecht invented the idea of the “alienation-effect” as a theatrical device. Instead of a play’s finale consisting of neat resolutions, Brecht recommended endings full of suffering, pain and injustice. That way, he reasoned, audiences would leave so unfulfilled, indignant and perhaps enraged, that they would become intolerant of the social injustice around them. I wish the American media would make use of Brecht’s convention.

What happened in Aurora was random, meaningless, senseless, devoid of a narrative. The 24-year-old man who committed the murders, James Holmes, does not fit into any kind of typical profile of a mass killer. There is no type of the mass killer. The only constant is the guns mass murderers use to kill. But because infantile America cannot muster the courage to stop the gun lobby, and because romantic, eternally innocent America is fanatic about happiness and happy endings, the American commenting class turns its attention to the men who hold the guns. And by the time, the commenters and experts have finished their scrutinizing and analyzing, they have woven a tidily structured tale, comforting in its illuminations and explanations.

So from “The Dark Knight Rises” we now are in the midst of “The Heroic Tale of the Aurora Massacre.” Many of the people in that theater did indeed act heroically. Tears come to my eyes when I think of the young man – he grew up in the next town over from where I live – who threw himself in front his girlfriend to save her. He was killed by a shower of bullets, but she survived. Yet by concentrating on the heroic deeds of the victims and not on the heinous actions of the killer, the media implies that, far from being a senseless atrocity, the whole event was an affirmation of the human spirit. I find that disgusting and depraved. One of the conclusions one could draw from such a perverse affirmation is that the sick permissiveness of current gun laws should not be revised. People, you see, can endure anything. But dead people cannot endure anything, and neither can people maimed, mentally and/or physically, for life.

After the twisted caricature of what really happened in the theater that night, we were then treated to another major motion picture: “The Story of What Makes A Killer Tick.” Holmes, we were informed, had failed the oral exams for his doctorate in neuro-science. He had always been “awkward.” It seems that he never had a girlfriend. Despite the failed oral exam, he was a “brilliant” scientist; and, of course, braininess and social awkwardness equal mass murder. Once again, there is no reason to change the gun laws. Just be on the lookout for shy intellectual types and report them to the police as soon as you encounter them.

No amount of insight into Holmes’ life is going to console anyone whose life was touched by the massacre. The fact is that the information about his life and personality that is emerging now is entirely boring. He is either evil, if you are a religious person,or, if you are a secular rationalist, he is insane. In either case, he is a bland and undifferentiated entity. Evil and insanity are extreme, levelling conditions. Whatever made Holmes an individual vanished into a generic category the second he started killing.

But the public posturing and storytelling continue, even when the solution to the problem is staring everyone in the face. Right after the massacre, New York Mayor Michael Bloomberg took to the airwaves to castigate Obama, Romney and the entire political establishment for their passiveness with regard to gun control. “Soothing words,” Bloomberg said, are fine, but they are no substitute for action that will lead to real change. Good for the mayor! Unfortunately, his indignant words are just as culpable as the soothing words he deplored.

For Mayor Bloomber is worth 18 billion dollars. Eighteen billion dollars. That is more than the national budget of a small country. The obstacle to gun control legislation is the National Rifle Association, which contributes millions of dollars every year to legislators who then rebuff any effort to limit Americans’ access to guns. Bloomberg could take just a fraction of his fortune – say, 1 billion dollars – top the NRA’s best offer and buy off, in the form of the legal bribe known as the “campaign contribution,” every pro-gun politician in the country. In two years, America would – lo and behold! – actually make it illegal to own a semi-automatic weapon.

Better, however, to grandstand and eloquently condemn your peers from an Olympian height. It is grander, and more heroic-seeming. And, who knows, maybe someone will turn Bloomberg and his bold position into a fast-paced action film. Then the shooting can begin again, and so can the denying and deluding storytelling.

Adeus, cavalo

A máscara branca

NUNO RAMOS – FOLHA SP

Há quanto tempo esperava por ele, o gravador ligado? Já ouvia resmungos impacientes no entourage do ator, que não dissera nada, absolutamente nada, imobilizado em frente ao espelho enquanto colocava uma sequência interminável de cremes e acenava para ele com a cabeça. A verdade é que parecia ainda mais velho agora, por trás da máscara branca. Para cobrir sua calvície, o jovem assistente trouxe uma tiara, de onde pendia um manto aveludado que descia até a cintura. Parecia um fantoche japonês. Quando se levantou, as mãos trêmulas, mostrou-se surpreendentemente alto.

-Darei a entrevista em cena, pronunciou gravemente, dirigindo-se a todos, e sem nada acrescentar seguiu para a sala de relaxamento, onde costumava adormecer por alguns momentos antes de iniciar sua performance. Girando o polegar na própria testa, como se o velho estivesse gagá, seu assistente piscou para o jornalista.

Teve tempo então de passear pelas coxias e grutas aveludadas dos camarotes do velho teatro, até encontrar seu lugar. Reviu mentalmente as perguntas que deveria ter feito e perguntou-se se não fora obediente demais, e como seu editor reagiria.

Mal pousou os olhos sobre o programa, onde metade do rosto do ator estava impressa, as luzes diminuíram lentamente e uma campainha soou. Depois soou novamente e o teatro encheu-se dessa energia suspensa que centenas de adultos liberam ao sentarem-se silenciosamente no escuro, como crianças obedientes. Uma trompa veio das coxias; ruídos de uma cortina se abrindo, de passos e de mecanismos arrastados; algo tombou e o palco acendeu-se.

O ator estava deitado, envolto numa espécie de quimono. Flocos parecidos com neve caíam sobre ele enquanto o resto do tablado permanecia intacto, as tábuas de madeira aparente. Ficou deitado por quase um minuto, fazendo gestos sutis com a mão e a perna direitos, como se saísse de uma convulsão.

Então levantou-se de um salto. Sua estatura, que espantara o jornalista, surpreendia agora toda a plateia. Mesmo entre as enormes cortinas de veludo claro, que delimitavam sua solidão, o velho ator parecia imenso. Colocou-se, então, na posição de largada para uma corrida de cem metros rasos, levantando a cabeça para olhar à frente.

Em seguida efetivamente largou, correndo desajeitadamente, sempre seguido pelos flocos de neve, até o proscênio e encarando a plateia. O jornalista espantou-se com a violência daquela máscara, que vira de perto sem dar atenção -agora encontrava nela as penas de um pássaro desconhecido, a memória de um ídolo arqueológico, a textura e a mobilidade de um cortinado rococó.

-Fui um rouxinol, uma pedra, um peixe carnudo dentro da corrente fria.

O silêncio prolongado que seguiu àquela frase, dita de modo pausado e grave, pesou sobre todos. Estendeu os braços horizontalmente, e suas mãos, de tão largas, pareciam tocar as cortinas de veludo branco nas extremidades do palco. Dobrou os joelhos e caminhou num largo círculo, executando com incrível solenidade uma espécie de sequência ioga ou tai chi. Então, bem no centro daquele espaço que delimitara com seus passos, abandonou os braços e a cabeça, relaxando completamente, dobrando os joelhos e deixando a máscara cair. Com a mão direita levantou a tiara, soltando sua frouxa cabeleira e mostrando as clareiras laterais da calvície.

Ainda de cabeça baixa, abriu os botões na altura do ombro, derrubando o quimono e pisando sobre ele enquanto caminhava para a frente, até a pontinha do palco, envolto agora, como uma múmia, em tiras de gaze fina. Numa lenta e larga mesura, pronunciou a última palavra que diria aquela noite -obrigado. Voltando as costas para a platéia (a neve continuava a cair sobre ele), mostrando as nádegas alvas que as fitas de gaze não cobriam, caminhou para o centro do imenso palco enquanto as cortinas de veludo branco se fechavam. Não ocorreu a ninguém bater palmas, nem vaiar, nem dizer nada. Com as luzes ainda apagadas, uma plateia incrivelmente dócil arrastou-se para fora no mais perfeito silêncio.

Apaixonados pelo ódio

Para psicanalista, sucesso da novela se deve à exploração do que há de mais negativo no brasileiro: o gosto pela violência
29 de julho de 2012

Novelas só retratam a sociedade em que vivemos’



MÔNICA MANIR – O Estado de S.Paulo

Recém-chegada de Paris, a psicanalista Betty Milan parou para ver a novela. E flagrou exatamente a alternância de poder entre Carminha e Nina, quando a audiência de Avenida Brasil bateu todos os recordes em São Paulo, com 45 pontos de média no Ibope. Com olhar de estrangeira, ficou impressionada. Registrou ali o que entende de mais negativo na sociedade do País: a paixão pelo ódio. “É um traço de nossa cultura, provavelmente de origem mediterrânea”, diz, “mas me pergunto se era o caso de colocar em cena algo que avalize a perversão.” Em ritmo de ensaio para sua peça A Vida É um Teatro, que reestreia em agosto, a também escritora explicou essa ira toda do povo brasileiro e por que não considera novela um exemplo de arte.

O que essa novela espelha da sociedade brasileira?

A começar, o gosto pela violência, que a novela explora para emplacar. Depois o gosto pela vingança, próprio do machismo, cuja ética é tão contrária à mulher quanto ao homem, mas que pode estar tão implícito na conduta feminina quanto na masculina. Nina é tão machista quanto Carminha, as duas se espelham o tempo todo. As duas, por sinal, são mulheres originárias do lixão, onde a sobrevida implica força e, portanto, é o padrão masculino que prevalece. Como eu digo em E o que É o Amor?, o machismo é uma ética infeliz e assassina. Sua história é a que se lê em Tragédia Brasileira, de Manuel Bandeira. Misael, funcionário público, conhece Maria Elvira, tira-a da prostituição, instala e trata. Ela arranja namorado. Ele, para evitar escândalo, muda de bairro, muda 17 vezes, até um dia matá-la a tiros. Misael indubitavelmente fez de tudo para escapar ao imperativo machista, mas não teve como.

O nome ‘Avenida Brasil’ remete a uma avenida que corta 27 bairros do Rio e tem intersecções com várias rodovias. Sua temática aludiria ao País urbano?

Apesar da palavra “avenida”, acho que a novela não diz respeito ao urbano ou ao rural. Veríamos essa mesma cena no campo. Apego-me mais à palavra Brasil e ao que há de mais negativo na cultura brasileira, que é a paixão pelo ódio.

O brasileiro gosta de odiar?

É um traço da nossa cultura, provavelmente de origem mediterrânea. São três as paixões humanas: a do amor, a do ódio e a da ignorância, que é a paixão do não saber, de negar a realidade. A paixão do ódio, o machismo cultiva. Como exemplo temos as peças de Nelson Rodrigues e os romances de Graciliano Ramos. Pense no que diz Jonas em Álbum de Família: possuir e logo matar a mulher que se ama. Ou pense em Paulo Honório, em São Bernardo, que considera que matar Madalena é ação justa. Ele então não a supõe infiel?

O cotidiano dos emergentes é o grande eixo da novela, que tem atraído de A a Z. As classes já misturaram seus gostos?

Não acho que o cotidiano dos emergentes seja elemento forte de identificação. A identificação resulta do gozo sádico do espectador, gozo que a imprensa e a televisão exploram desde sempre – lamentavelmente, porque esse gozo sustenta o gosto pela vingança. Mãe Lucinda pode dizer que a vingança só leva à vingança, procurando fazer Nina mudar de ideia, mas é com esta que o espectador mais se identifica. Porque, de um modo ou de outro, todos somos injustiçados e o gozo sádico nos tenta.

Por que a vingança lhe parece tema central? Por que não a traição ou a chantagem?

Colocar em cena uma mulher vingativa não deixa de ser uma novidade. A vingança aqui no país sempre foi para os homens. Doca Street, Lindomar Castilho… As mulheres, que são ultrajadas de diferentes maneiras, consciente ou inconscientemente, se sentem recompensadas. Pouco antes da novela ouvi no Jornal Nacional que o aborto consentido continua a ser crime e cabe ao médico decidir se a mulher tem ou não o direito de abortar. Como se o médico fosse arcar com a responsabilidade de ser mãe! Chega a ser revoltante.

Os homens da trama parecem facilmente manipuláveis, como se vê nas obras literárias mencionadas em Avenida Brasil, entre elas Madame Bovary e O Primo Basílio. Como entender esse predomínio do feminino?

Acho que não se pode comparar Carminha com Madame Bovary, que é um Quixote francês. Carminha é uma manipuladora altamente realista. A Bovary, como o Quixote, é vítima do seu imaginário. Paga muito caro pelo adultério e acaba se suicidando. Por outro lado, Carminha e Nina são dois machões. A Bovary é muito feminina. O tema dela é o amor, que não é o tema das mulheres de Avenida Brasil.

O horário eleitoral começa daqui a um mês, com figuras reais que mais parecem personagens de folhetim. Nesse sentido, dá para estabelecer um paralelo entre o gênero ‘propaganda eleitoral’ e o gênero ‘novela’?

Não sei. O que eu sei é que a novela brasileira se limita a retratar a sociedade em que vivemos.

E o horário eleitoral não?

Você está tomando o horário eleitoral como se fosse ficção?

A senhora acompanha o horário eleitoral brasileiro?

Graças a Deus, não. Mas os políticos, de fato, parecem personagens de novela.

Jorge Amado, cuja Gabriela está na telinha, já disse que o samba é denominador comum da nossa cultura. E a novela?

A novela também, mas novela não é arte. Tem um caráter absolutamente documental. Não chega a se constituir uma grande metáfora da sociedade brasileira.

A senhora mencionou que o que há de mais negativo na cultura brasileira é a paixão pelo ódio. O que haveria de mais positivo?

O fato de privilegiarmos a cultura do brincar, uma cultura da sátira, senão da zombaria. Ela zomba do que é sério, cultua o riso e se realiza através do gracejo. O impossível para ela não existe porque, dispondo de várias máscaras, ela o contorna. Assim sendo, não é de briga, é pacífica, não faz guerra nem mesmo contra a guerra, brinca, e essa é sua maneira de resistir a tudo o que a contraria. Sua coragem é a do humor, a de quem dribla a tristeza e só aposta na alegria. Inadvertidamente sacrílega, essa cultura não reverencia senão irreverentemente as outras culturas que ela, brincando, dessacraliza.

O Brasil é uma grande avenida de ficções?

Não. A grande avenida de ficções é o carnaval, que não é uma ficção, é uma realidade por meio da qual o Brasil se reinventa todo ano, propiciando ao mundo inteiro a alegria de que este precisa.

O Fausto segundo Candido

Arquivo Aberto

MEMÓRIAS QUE VIRAM HISTÓRIAS

São Paulo, março de 2010

Arquivo pessoal

Boris, Ricardo e Candido, na casa do crítico, em tarde sobre Fausto

JERUSA PIRES FERREIRA – FOLHA SP

Cheguei da Bahia, em 1977, para o doutorado na USP. Apesar de trabalhar com a novela de cavalaria ibérica e sua permanência no sertão brasileiro, já trazia o Fausto em minhas cogitações. Enxergava o personagem da lenda alemã, base de tantas obras de ficção, nos folhetos populares de pactos, de presença demoníaca tão bem assentada.

Nesse tempo, veio do Canadá, para dar um curso na Unicamp, o medievalista Paul Zumthor, que se tornaria grande amigo e mestre. Foi então que vim a conhecer pessoalmente Antonio Candido, que sempre me acolheu com generosidade, gentileza e carinho.

Com Olympio, meu então companheiro, passei a frequentar sua casa, aquele sobradinho do Itaim Bibi, recebendo de Gilda grande atenção. Lembro que uma vez, levando-me em sua Brasília bege ao bairro popular onde eu vivia, Candido foi decodificando, a partir de meus compulsivos relatos mitopoéticos, trechos da coleção de fábulas indianas Panchatantra. Preparava então a tese de doutoramento, orientada por Ruy Coelho.

Um dia, naqueles fins de tarde, boca da noite, contei-lhe das incursões por Fausto. Entusiasmou-se e me disse da importância para ele do texto de Goethe. Comentou que desde a infância o personagem fazia parte de sua vida.

“Como assim?”, perguntei.

Começou então a recordar o ambiente de sua infância e adolescência, recitou trechos do drama, cantou outros. Conduziu-me ao tema com um encantamento que só a memória das coisas intensamente vividas pode trazer. Lembranças dos irmãos, da casa, dos pais. Também me ofereceu livros.

Aquele encontro ficou bem marcado para mim. A vida nos levou por outros caminhos, mas o tema fáustico ficou sempre à espreita.

Trinta e dois anos depois, em março de 2010, volto à sua casa para ouvi-lo sobre Fausto, agora acompanhada por Boris Schnaiderman e meu neto Ricardo. Retomamos o que tínhamos deixado suspenso por tantos anos. No seu apartamento dos Jardins, permite que eu registre suas lembranças no gravador.

Vai evocando os acontecimentos por uma via que diz inesperada, recordando as vivências em Poços de Caldas, a terra de seu pai, médico, enquanto sua mãe, vinda do Rio, parecia sentir-se muito exilada. Tinham uma boa biblioteca. O pai costumava ler, e ela contava coisas das óperas que tinha visto no Rio antes de casar.

O jovem Candido ficava fascinado com a história do Fausto, tão difundida pela Opera de Gounod e por outros textos em circulação. Junto com os irmãos, Roberto e Miguel, passou a brincar de Fausto, fechando as janelas, usando um castiçal de prata e servindo-se de um cobertor para fazer evocações: “Salamandra!”, “Dr. Fausto!”.

Nesse encontro mais recente, ele recita, canta, discute… Não se importaria de ser filmado, mas estava munida só de gravador. E é pela dicção, pelo som de sua voz, que passo a transmitir este arquivo vivo de lembranças, de crítica em constante exercício, de autocrítica, como é o seu jeito.

As horas de convívio resultaram numa extensa gravação, transcrita em muitas páginas, documento sonoro contendo preciosas informações e ainda em revisão, a ser incluído em livro que preparo sobre os Faustos ibero e latino-americanos, tema para uma vida inteira.

Fiz pós-doutorado na Alemanha, buscando conexões para entender sobretudo a rede de textos populares: ali, na Inglaterra e em latitudes diversas. E é então que as recriações em muitas línguas ganham força, num conjunto que batizamos tecido fáustico.

Temos agora na escuta trechos do Fausto de Antonio Feliciano de Castilho (1800-75), um Fausto de ouvido, guardado de cor ao longo da vida por Candido: “Custei a aceitar o texto de Goethe, porque o que queria era o de Castilho”. Louva a capacidade inventiva do polêmico poeta cego, que não sabia alemão, mas transmitiu como poucos, em acentos populares, as histórias do doutor pactário, de Mefisto, conduzidos em espantosa adaptação.

Revela-se aí um convívio com o texto, que ele explica com graça sem igual. Inclusive a famosa balada da pulga ou as travessuras dos rapazes na taberna de Auerbach:

“Era uma vez um ratinho/ que tinha feito seu ninho/ numa despensa real./ A despensa era tamanha/ que em mar de manteiga e banha/ nadava o nosso animal./ Rói, rói, rói, não tem parança./ Engorda, cresce-lhe a pança/ de modo descomunal/ Nem o pai de nosso clero,/O grande Dr. Lutero,/ se gabou de pança tal”.

Talento e graça acompanham mais esse texto fáustico, na leitura, na memória e na dicção de Candido. O Fausto passa por ele.

Ao acompanhar em minhas pesquisas os Faustos que continuam brotando aqui e ali, ao ver o Fausto do filme de Alexandr Sokurov, de certo modo autoral, em que têm força as discussões sobre ciência, poder e amor, ou assistindo à peça “Fogo-Fátuo”, de Samir Yazbeck, penso na importância de um depoimento como esse. Gravado e transcrito, de longa memória, profundo e intenso como o tema que o conduz.