sexta-feira, 19 de novembro de 2010

Abraço EMBRACE

You know the parlor trick.

Wrap your arms around your own body

and from the back it looks like

someone is embracing you,

her hands grasping your shirt,

her fingernails teasing your neck.

From the front it is another story.

You never looked so alone,

your crossed elbows and screwy grin.

You could be waiting for a tailor

to fit you for a straitjacket,

one that would hold you really tight.

ABRAÇO

Conheces o truque do gabinete.

Enrola os braços à volta do teu próprio corpo

e de trás parece que

alguém te está a abraçar,

as mãos dela agarrando a tua camisa,

suas unhas cardando o teu pescoço.

Já de frente é outra história.

Tu nunca pareceste tão só,

de cotovelos cruzados e esgar contorcido.

Podias estar à espera do alfaiate

para provar uma camisa de forças,

uma que te agarrasse muito junto.


Billy Collins
Fonte Poesia & Ltda

Abd al malik .La vie au conditionnel

Abd Al Malik - Fleurs de Lune Feat.Aïssa & Souad Massi

Fleurs de Lune

Mon Oeil pleure, mon oeil pleure, Ma patrie me manque tellement,

ma patrie c’est l’amour, ma patrie c’est le coeur,

ma patrie c’est le respect de chacun, même s’il est différent,

le souvenir perpétue l’éclat de ce lieu ou j’ai tant aimé,

de ce lieux ou j’ai tant donné, j’ai vu la tendresse prendre forme humaine,

un arc-en-ciel me dire je t’aime,

une pluie de perles me parler pour me dire jamais je pourrais te quitter,

mon esprit prit possession de mon corps, je suis devenu plume,

depuis que je suis sorti de la brume, je cueille des fleurs de lune,

au dela des cimes, au dela des cieux, au dela des cils qui se plissent,

mes mots, ce sont les feuilles de mon coeur qui bruissent,

douce réminicence, je veux retourner en enfance,

retrouver l’innoncence pour que plus rien ne m’offense,

a travers toi mon beau pays, tous les esprits s’unifient,

a travers toi mon beau pays, les morts reviennent à la vie,

les coeurs se sont orientés vers toi à travers les ages,

laisse moi saisir par le gout le soleil de ce breuvage,

je suis nostalgique de tes vallons et de tes plaines,

quand le souvenir de l’air de tes montagnes à mon sang se mèle,

je me suis fait argile pour boire de ton eau,

je suis devenu fragile, fleurs de lune au bord d’un ruisseau,



Ce lieu en nous est gravé, comment a-t-on pu faire pour oublier d’où l’on venait,

qui sais, je le sais, ma vie entière à changé,

tout un pan de mon existence, ma mémoire émergé, le voile s’est levé,

fontaine de la vie, ou toute les sources convergent,

ou le lait se mèle au miel, ou jaillisse des diamants de sagesse,

se perdent les intelligences ici n’ont plus pieds,

le fond subsiste au dela de la forme se trouve la réalité,

Il y a des cieux dans ce royaume de l’ame,

qui gouvernent notre monde que l’on trouve quelque fois infame,

l’apparence est le masque du secret,

l’apparence assassine trop souvent ce que l’on crée,

Maintenant que je sais d’ou je viens, je veux retrouver ma terre,

mon coeur est une boussole pour que je ne perde pas mes repères,

quete initiatique je voyage comme Chihiro,

pour que je m’éteigne a moi-même et que disparaisse mon égo



Nostalgique, pas avec la tête mais avec le coeur,

je n’ai pas d’images, ni son, ni odeur,

le souvenir d’une époque ou le corps est frontière,

seul l’esprit à sa place a part entière,

ma tete amnésique mais dans le coeur y’a une trace,

cette marque a vie, souvenir d’avant c’est l’amour,

il n’y avait pas de profondeur, hauteur que l’amour,

nous sommes nostalgiques des choses qui ne sont plus,

non l’endroit est bien la, moi je suis voilé,

avec mes deux pieds sur terre je peux que me souvenir,

l’actualité du monde pousse mon esprit à aller ver le haut,

la ou toi, moi noyés dans l’océan comme avant,

je suis tellement loin et proche en même temps,

le coeur un disque dur, j’oublie jamais,

se souvenir c’est déjà un pas pour revenir …

Marc Lavoine & Souad Massi - Paris